Miroir
- Valentine Birnbaum
- 20 févr. 2021
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 sept. 2021

Toi comme moi
Des démons pleins les doigts
On s’ressemblait comme des reflets dans un miroir
Consumés et détruits par de vieilles histoires
Préférant rejeter l’autre que d’y voir son reflet
Ta souffrance faisait écho à mon passé
Cette pulsion dévastatrice qui enflammait nos âmes
Partageant les mêmes brulures au fond de nos entrailles
C’est peut-être ce qui a fini par nous tuer
Une ressemblance évidente à tous les degrés
T’as su me comprendre quand seule j’y arrivais pas
On aurait dû s’en douter à c’moment-là
S’douter que si on pouvait s’aimer étant au fond
C’est qu’on partageait sûrement les mêmes démons
Chorus :
On aurait dû s’en douter… On aurait dû s’en douter
Qu’on était trop brimés pour s’aider
Qu’on était trop brisés pour s’aimer
Quand j’repense à ce voile de haine
Façonné pour se protéger
Je n’vois plus que l’expression d’la peine
De deux ombres qui voulaient danser
Et on s’est tué
Et on s’est aimé
Et on s’est reproché
Tout ce qui nous effrayait
La tête en vrac le cœur qui lâche
Mon coronaire, mon cœur, se perd
Tout nous oppose mais comme une symbiose
Nos corps sont reliés par la fatalité
Sur les point lumineux mais surtout les tâches d’ombre
Je voyais en toi le reflet de mon côté sombre
Toi comme moi,
Des démons pleins les doigts
On s’ressemblait comme des reflets dans un miroir
Consumés et détruits par de vieilles histoires
Chorus :
On aurait dû s’en douter… On aurait dû s’en douter
Qu’on était trop brimés pour s’aider
Qu’on était trop brisés pour s’aimer
Valentine BIRNBAUM
| Photo © Valentine Birnbaum, 2021, Île des Pins - Nouvelle-Calédonie
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